De par ses œuvres, Hugo Duras nous offre sa vision de la ville à travers ses mémoires et son imagination. Se dessine alors, au fil de l’eau, un paysage aux reflets étranges, associant la géométrie stricte des constructions contemporaines aux libres tracés du gribouillage qui, selon l’artiste, symbolisent l’itinérance d’un élément, d’un être, d’une population dans son habitat.
Ici, les opposés se rencontrent, s’opposent, mais peuvent aussi fusionner, cohabiter. Illustration d’un champ socioculturel et poétique en quelques sortes.
Le choix des matériaux utilisés n’est pas sans rappeler ceux d’aujourd’hui, on y retrouve entres autres le bois, le plexiglas, le verre, l’acrylique, ou encore du ruban adhésif. Les aplats de couleurs rendront visible, quant à eux, la diversité culturelle et/ou sociale contrastant avec le gris béton de nos villes.